Le président sortant gambien s’accroche à son fauteuil en attendant que la Cour suprême statue sur le recours que son parti a déposé. Seulement, au vu de ses dernières sorties, Yahya Jammeh semble de moins en moins intransigeant et de plus en plus ouvert.
En effet, Yahya Jammeh qui s’est adressé à ses compatriotes hier tard dans la nuit, a estimé qu’une solution pacifique à la crise politique pourrait être trouvée a nommé un médiateur général dans ce sens.
L’homme fort de Banjul, qui invite les Gambiens au pardon, a également annoncé qu’il allait saisir son ministre de la Justice et le parlement gambien aux fins de voter une loi d’amnistie pour, explique-t-il, éviter toute chasse aux sorcières.
Mais plus surprenant encore, au moment de la diffusion de son discours, un bandeau de la télévision publique renseigne que la prestation de serment d’Adama Barrow se fera le 19 janvier 2017. Ceux qui ont estimé qu’il s’agissait d’une erreur de la GRTS ont vainement attendu un démenti ou un rectificatif.
Autant de faits et de déclarations qui tendent à renseigner que le président sortant gambien cherche une porte de sortie pour ses nombreux soutiens, notamment les éléments de la National intelligence agency (NIA) qui seraient derrière la mort de l’opposant Solo Sendeng au mois d’avril dernier.
Jammeh qui a fait reporter la venue des présidents de la CEDEAO à Banjul pour le 13 janvier prochain, prépare-t-il un autre troisième vendredi de surprise ?
WALFnet