Ameth NDIAYE est accusé de viol sur une fille de 14 ans du nom de A. C qui s’est retrouvée enceinte suite à cet acte. Il est poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure.
Ameth NDIAYE, âgé de 43 ans, risque une peine de 10 ans ferme de prison si le réquisitoire du ministère public est appliqué par le Tribunal de flagrants délits de Dakar. Le prévenu qui est marié est accusé d’avoir drogué une fillette de 14 ans nommée A. C avant de la violer. En effet, selon L’AS, la victime a affirmé lors de l’audience que le sieur NDIAYE qu’elle considérait comme son frère a abusé d’elle. «Il fréquentait nuit et jour notre maison. Le 31 décembre dernier, Ameth NDIAYE m’a invitée chez lui. Je suis partie le voir vers 00 heures. Arrivée, il m’a invitée à le rejoindre sur la terrasse et j’ai accepté. En haut, il m’a fait entrer dans une chambre. Mon bourreau m’a offert de la boisson que j’ai bue. Quelques minutes après, j’ai commencé à avoir des maux de tête. Par la suite, j’ai commencé à sentir des frissons quand il a commencé à m’embrasser avant qu’il ne me déshabille. Je me suis débattue mais en vain. C’est par la suite, qu’il m’a pénétrée sans mon consentement», a déclaré la jeune fille.
Cette dernière a ajouté que : «j’ai repris mes esprits vers 5h du matin et je suis rentrée chez moi. Je n’ai pipé mot à personne car Ameth NDIAYE a menacé de me tuer si j’en parlé à ma mère. Après 5 mois j’ai commencé à me métamorphoser car j’étais tombée enceinte». Des accusations que le prévenu a réfutées tout en déclarant que la fillette était sa copine et qu’ils ont commencé à sortir depuis un an. «Elle m’a dit qu’elle a 16 ans. On a eu des rapports sexuels consentants à plusieurs reprises chez elle. Je sais que j’ai eu tort de sortir avec une enfant d’autant plus que je suis un homme marié mais notre amour était plus fort». Dans son réquisitoire, le parquet a estimé que les délits de viol, pédophilie et de détournement de mineure ne souffrent d’aucune contestation et a requis 10 ans ferme de prison. Quant à l’avocat de la défense, il a plaidé pour une application bienveillante de la loi en faveur de son client. Le délibéré est prévu mercredi prochain.
Bachir NDIAYE (WALFnet)