Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm ont mis au point un vaccin qui donne des résultats prometteurs sur des souris. Le paludisme a été responsable de la mort de 438.000 personnes en 2015. C’est peut-être le premier pas vers un vaccin contre le paludisme. Aujourd’hui, près de 3,2 milliards de personnes sont exposées au risque de contracter cette maladie mortelle. L’an dernier, 214 millions de personnes ont été infectées, 438.000 sont décédées.
Une nouvelle approche des scientifiques
Quand une personne est infectée par le parasite du paludisme, le Plasmodium, son système immunitaire ne réagit pas, car au fil du temps le parasite s’est adapté pour bloquer cette réponse immunitaire. Pour mettre au point un vaccin contre le paludisme, les scientifiques ont eu une approche originale : ils ont modifié génétiquement les souches du parasite Plasmodium. Ils ont éteint un gène qui code pour une protéine particulière. Le vaccin a donc été conçu à partir de cette souche modifiée.
Des souris protégées pendant un an
Les souris vaccinées ont développé une forte réponse immunitaire. Elles n’ont pas été malades même face à des souches très virulentes. Et cette protection s’est poursuivie un an après la vaccination. Pour le moment, les essais n’ont été menés que chez les souris. Mais cette approche originale pourrait ouvrir la porte à un vaccin pour l’homme contre le paludisme qui serait particulièrement efficace et durable.
France Info