Sa voix porte doublement. Il parle au nom du Gouvernement et au nom du parti présidentiel, l’Alliance pour la République (APR). Invité ce dimanche de l’émission «Grand Jury» de la RFM, Seydou GUEYE a tenté d’expliquer les raisons qui ont amené le chef de l’Etat à libérer Karim WADE par le biais d’une grâce présidentielle. Commençant par balayer d’un revers de la main l’idée d’un deal agitée par certains Sénégalais, dont l’ancien Premier ministre Idrissa SECK, le responsable de l’APR persiste et signe, « il n’y a aucun protocole de Rebeuss, il n’y a aucun protocole de Doha». Avant de s’agacer foulant du pied les règles grammaticales : « s’il y a eu deal au niveau international, ceux qui en parlent devraient nous dire quel est le montant de leur commission en tant que médiateur entre les différentes parties. C’est ce qu’ils doivent dire aux Sénégalais. Combien ont-ils touché dans ce deal».
Ne s’arrêtant pas à cela, le porte-parole du Gouvernement a également analysé le voyage, pour le moins précipité, de l’Ancien ministre d’Etat qui s’est rendu au Qatar aussitôt libéré. Pour Seydou GUEYE, le fils de l’ancien président de la République n’a été, à aucun moment, contraint à quitter le Sénégal. A l’en croire, si celui-ci n’a pas daigné faire face à ses nombreux partisans qui guettaient sa sortie, c’est parce qu’il avait la nostalgie de ses amis qataris. « Si monsieur Karim WADE a été plus prompt à aller voir ses amis ne préférant pas perdre une minute au Sénégal, ça c’est sa liberté (…) ma conviction c’est qu’il a préféré répondre à l’appel et à la nostalgie de ses amis plutôt que perdre une minute pour ses partisans et souteneurs», a-t-il observé.
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