Le renouvellement de la concession de la Sonatel, comprendre Orange, pour 17 ans et pour un coût de 68 milliards FCFA est assorti à des obligations, dont la couverture de 90% de la population en trois ans. C’est ce que le directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim SALL, a vendu aux journalistes à qui il faisait face lors d’un point de presse ce mardi.
« En termes de couverture du territoire, le concessionnaire doit couvrir d’ici 5 ans l’ensemble des zones frontalières habitées du Sénégal dont le nombre d’habitant est supérieur ou égal à 200 », a ajouté le responsable de l’Alliance pour la République (APR), qui n’a pas trouvé utile de s’expliquer sur les 17 ans de bail accordés à l’opérateur. Une durée que beaucoup de Sénégalais ont trouvée excessivement longue et injustifiée.
En plus, en présentant l’objectif d’une couverture de 90% comme une contrainte, le directeur de l’ARTP oublie-t-il que plus l’opérateur a d’abonnés, plus il gagne de l’argent. Ce qui est loin d’incommoder Orange. Il ne reste plus qu’à aider l’opérateur à s’installer pour l’atteinte de cet objectif. Ce sur quoi l’Etat aurait dû insister, c’est la qualité du service. Et à ce sujet, les autorités se sont habilement dérobées.
«En ce qui concerne la qualité de service de la téléphonie et de l’internet, l’ARTP fixera par décision, dans les jours à venir, les nouvelles exigences et procèdera à des contrôles avec une périodicité mensuelle», a confessé Abdou Karim SALL.
On signe le contrat et on négocie certaines clauses après.
WALFNET