L’écrivain Elimane Kane exalte l’afro-optimisme dans une trilogie
Après «L’ami dont l’aventure n’est pas ambiguë» et «Les soleils de nos libertés», l’écrivain poète, Amadou Elimane Kane complète sa trilogie littéraire complète sa trilogie littéraire avec «Une si longue parole». A travers ses trois ouvrages, l’auteur étale sa vision d’une Afrique émergente, laquelle selon lui, doit se réapproprier ses légendes, contes, mythes, bref ses propres récits.
«Une si longue parole» qui vient compléter l’œuvre de l’écrivain, l’ami dont l’aventure n’est pas ambiguë, rappellent à bien des égards, des ouvrages célèbres : «L’Aventure ambiguë» de Cheikh Amidou Kane, «Les Soleils des indépendances» d’Amadou Kourouma et «Une si logue lettre» de Mariama Bâ. Amadou Elimane Kane l’a fait a dessein.
En effet, cette démarche littéraire sur laquelle, il est revenu largement au cours d’une rencontre avec la presse, l’auteur l’explique par le souci d’opérer des ruptures d’avec un certain discours afro-pessimiste. Ainsi, pour se mettre dans la voie, il invite les africains a écrire «un roman continental au pluriel», «une narration collective» qui se battraient sur leurs propres récits.
Ainsi dans «L’Ami dont l’aventure n’est pas ambiguë», l’auteur le contrepied de Cheikh Amidou Kane, lequel dans L’Aventure ambiguë» fait de Samba Diallo tiraillé entre deux fidélités : l’enseignement coranique des Diallobés et la philosophie occidentale et qui finira par être tué par un fou désespéré. En d’autre terme, Amadou Elimane Kane estime que d’ici 2023, l’Afrique peut être le continent phare, mais à condition que le népotisme, la corruption et l’impunité cessent.
En effet, selon l’auteur ce qui différencie «Une si longue parole» d’ «Une si longue lettre» est que dans l’œuvre de Mariama Bâ, l’auteur pose la question de la polygamie et de la condition féminine africaine tandis que dans celui Amidou Elimane Kane, l’auteur dessine plutôt un personnage qui incarne les droits humains et parle d’une Afrique où la femme est aux commandes».