Perturbations en vue dans les écoles
Le secteur de l’éducation va connaitre encore des perturbations dans les prochains jours. Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) qui dit constater «un mutisme assourdissant», du gouvernement du Sénégal face à leurs revendications, a décidé de déposer la craie. «Face au mutisme du gouvernement, que nous avons constaté après expiration de notre préavis de grève, nous sommes obligés de lancer notre premier plan d’actions par un débrayage le mercredi 1er mars suivi d’une journée de grève totale le jeudi 2 mars 2023 sur toute l’étendue du territoire national. Ceci pour exiger du gouvernement la régularisation du statut des enseignants décisionnaires, la publication des arrêtés d’admission de CEAP et de CAP pour les enseignants surtout les maîtres contractuels qui vivent encore dans la précarité, le relèvement de l’âge de la retraite à 65 ans, la formation diplômante de tous les chargés de cours dont la plupart risque d’aller à la retraite sans jamais subir de formation diplômante », annonce Mbaye Sarr, secrétaire général national du Sadef dans un communiqué.
Cependant, ce dernier et ses camarades précisent que cette grève est un avertissement. Et si jamais le gouvernement ne fait rien et continue dans son «dilatoire qui reste son jeu favoris, nous irons au crescendo». Car, le Sadef, disent-ils, ne restera jamais insensible face à la souffrance des enseignants. «Nous demandons à tous les enseignants et enseignantes du Sénégal d’observer massivement ce mot d’ordre de grève», lancent Mbaye Sarr et Cie.
Samba BARRY