Dirigés par des militaires suite à des coups d’État, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée ont été suspendus des instances de l’Organisation communautaire.
Emise par le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla au cours de sa visite effectuée au Mali fin janvier et réitérée lors du mini-sommet regroupant, le 9 février dernier, les chefs de diplomatie des trois pays, l’idée de la création d’une fédération entre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, ne passe pas.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à travers le deuxième vice-président de son parlement, Sani Malam Chaibou a exprimé son hostilité à cette initiative. Dans une vidéo enregistrée le 10 février dernier, Sani Malam Chaibou a insisté sur le fait que la « fédération ne se fera pas ».
Le parlementaire nigérien assure que « nous sommes à 15 et nous le resterons », en référence au nombre d’Etats qui composent l’institution sous-régionale. Pour lui, il s’agit tout simplement d’«un problème de concertation, de consultation et de compréhension ».
Algérie : les lycéens de Kabylie dans la rue pour appeler au boycott de la langue arabe
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