Dans sa question économique hebdomadaire, le député Mamadou Lamine Diallo propose la vente de l’hôtel particulier du président à Paris et son parking de véhicules de luxe pour réhabiliter Le Dantec. Le gouvernement a vendu une partie du foncier pour pouvoir procéder aux travaux. «Il faut néanmoins poser une question au ministre des Finances et du Budget ADD et au Président Macky Sall. Pour réhabiliter l’hôpital Le Dantec, pourquoi ne pas vendre l’hôtel particulier du Président à Paris ainsi que le parc d’automobiles de luxe ? Après tout, Macron n’a pas d’hôtel particulier au Sénégal, ni Biden, ni le Chancelier allemand, pour ne pas parler de Poutine. Je reviendrai sur la Maison du Sénégal à New York», ironise le président du mouvement Tekki.
En ce qui concerne la gestion du pays par Macky et son régime, il souligne que dans 20 mois, ce sera fini pour Macky Sall à la tête du pays. En attendant, dit-il, pas de gouvernement depuis des semaines, pas de Premier ministre depuis des mois. Macky Sall n’en a cure. Selon lui, il fait semblant de diriger le Sénégal avec ses parrains occidentaux ou pourquoi pas russes. «En attendant, à l’Assemblée nationale, des commissions d’enquête parlementaire seront initiées sur le building administratif, les engrais, les semences et la mise en œuvre du Plan décennal de lutte contre les inondations ; comme j’avais promis pendant la campagne électorale», poursuit le député élu sous la bannière de Wallu.
Sur un autre registre, il a abordé la gestion des ressources naturelles. Occasion qu’il saisira pour inviter les députés de la nouvelle législature à enquêter sur «nos» ressources naturelles. Selon lui, Thierno Alassane Sall, l’auteur du «Protocole de l’Elysée», sera à l’Assemblée nationale. Ce sera l’occasion pour relancer l’affaire Total relatée dans son ouvrage. «Je pense qu’il devra prendre l’initiative d’une commission d’enquête parlementaire sur l’attribution du bloc de Rufisque à Total qui l’a fait démissionner du Gouvernement. Il aura mon soutien», indique le député.
S’agissant de la gestion des ressources halieutiques, il estime qu’il faut vérifier si derrière les bateaux chinois, russes ou espagnols ne se cachent pas des «prête noms» de dirigeants sénégalais. «Nous avons le devoir politique de traquer ces pratiques prédatrices qui sont à l’origine de la dégradation de la situation sécuritaire dans la sous-région et au Mali en particulier», poursuit-il encore. S’agissant de notre sécurité, il faut savoir que ni la France, ni l’Onu, ni la Russie ne peuvent résoudre le problème.
Magib GAYE