Le parti de Ousmane Sonko s’oppose à l’augmentation du nombre de députés. «On paye des députés qui passent leur temps à approuver et à voter les yeux fermés des lois qui leur sont envoyées par l’exécutif. Nous n’avons pas besoin de cette chambre. On aurait pu comprendre, si qualitativement, elle était du côté des Sénégalais. Malheureusement, ce n’est pas ce que nous voyons. Nous ne voyons pas l’utilité d’augmenter le nombre de députés», assène Abbas Fall, le coordonnateur du parti à Dakar. Il ajoute, néanmoins, que tout devra se faire de manière consensuelle. Car leur parti n’acceptera pas que Macky Sall leur impose quoi que ce soit.
Abbas Fall affirme, par ailleurs, qu’ils n’ont jamais été d’accord avec le parrainage. «La Cour de justice de la Cedeao a demandé au Sénégal de ne plus l’utiliser, parce qu’il est antidémocratique. Il annihile les droits des citoyens et des partis politiques à participer au jeu démocratique. Nous allons nous battre pour que le parrainage disparaisse et que les citoyens participent librement aux élections», dit-il.
Dans un autre registre, les Jeunesses patriotiques du Sénégal (Jps) souhaite faire adhérer cinq cent mille adhérents pour la période 2022-2023, à préparer les primo votants qui auront18 ans en 2024. «Dakar est le miroir des tendances électorales. En général, Dakar avec une majorité absolue, gagne au niveau du Sénégal. Dakar, département, représente 25 % du poids électoral national», indique Ousmane Sow, qui a présenté le projet. Le but est de gagner le scrutin avec au moins 65 % à Dakar. Le rêve des jeunes de créer «toutes les conditions possibles pour que Ousmane Sonko soit le 5e président», révèlent-ils.
Emile DASYLVA