Une avocate et son client, détenu à la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, sur l’île de Ré (Charente-Maritime), ont été surpris vendredi 30 juillet, en plein rapport sexuel, rapporte Sud Ouest. C’est un surveillant qui y a un mis un terme en faisant irruption.
Le syndicat pénitentiaire des surveillants de la maison centrale a dénoncé cet acte, en raison des risques de « contamination » qu’il pourrait engendrer. Les surveillants de la maison centrale avaient déjà dû gérer un cluster en avril dernier. La veille, la Direction de l’administration pénitentiaire (DAP) avait mis à jour les consignes de gestion de crise sanitaire face à la reprise épidémique.
Pas de poursuite à l’encontre de l’avocate
Si les rapports sexuels sont dans la plupart des cas interdits en détention, le parquet de La Rochelle a indiqué qu’il n’engagerait toutefois pas de poursuite à l’encontre de l’avocate, les faits ne relevant pas du pénal.
Une enquête en vue d’une procédure disciplinaire a toutefois été ouverte du côté du barreau, tandis que le détenu devrait également passer devant une commission de discipline.
20minutes