Les bavures policières deviennent monnaie courante au Sénégal. Occasion pour le collectif Noo Lank de se fendre d’un communiqué pour interpeller l’Etat du Sénégal afin « de traiter avec rigueur tous ces dossiers de bavures qui dorment dans les tiroirs de la justice ». En effet, le collectif qui accuse le ministre de l’Intérieur Antoine DIOME de fermer les yeux face à de tels manquements.
« Le refus de la machine judiciaire de donner une suite sérieuse et juste risque d’installer le doute dans notre système de justice. Lorsque les droits des citoyens les plus élémentaires sont bafoués par les hommes sensés les protéger cela les pousse à la révolte et faire justice eux-mêmes », indique ledit Collectif.
Poursuivant, il cite les cas de Pape Abdoulaye TOURE, Ardo GNINGUE, Fallou DIAGNE, Maimouna BOUSSO et récemment ceux de membres du mouvement « Nittu Deug Valeurs ». Des exemples qui, selon le collectif, montrent l’acharnement et les violences dont sont victimes « les citoyens en exercice de leurs droits les plus importants garantis par la Constitution, les libertés publiques ».
Pour le collectif Noo Lank, « tant que les forces de l’ordre continuent de bénéficier de la protection des autorités politiques, tant qu’elles bénéficient de la protection du parquet, les citoyens seront toujours violentés, torturés par celles-ci». Ce qui amène « Noo Lank » également l’application des engagements et conventions internationaux contre la torture, les traitements inhumains et dégradants et surtout de poursuivre les auteurs des actes de bavures devant les juridictions.
Le collectif Noo Lank indique envisager Lank «d’organiser une manifestation de concert de klaxons et de port de brassard rouge» pour protester contre l’impunité des forces de l’ordre.
WALFNet