En visite à la 21e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), la ministre du Commerce a été interpellée sur la hausse du prix de la viande.
Selon elle, celle-ci « est due à l’augmentation de l’aliment de bétail qui s’est naturellement répercuté sur le prix de la viande ». Poursuivant, elle ajoute que cet aliment «ne constitue pas une nécessité à la survie des populations ».
Concernant l’huile, l’eau, le riz…, Aminata Assome DIATTA explique son impuissance par le fait que les prix de certains de ces produits sont fixés par les commerçants. Ainsi, indique-t-elle, il est difficile d’intervenir.
« Le principe, depuis 1974, c’est la liberté des prix. C’est seulement les denrées de premières nécessités tels que le riz non parfumé, l’huile en dosette, en fût, l’électricité, l’eau, etc. qui font l’objet d’un encadrement. Si on prend le bidon de 20 litres, par exemple, aucune sanction ne peut être appliquée à un détaillant, car nous contrôlons les prix de l’huile en fût et en dosette », se dédouane-t-elle.
Ainsi, l’Etat impuissant les commerçants dictent leur loi aux consommateurs déjà éprouvés.
WALFNet