L’achat de l’avion de commandement A320neo par l’Etat du Sénégal continue de susciter des réactions. Du côté du gouvernement, on juge cette acquisition comme une nécessité.
Dans un entretien accordé au quotidien national Le Soleil, le coordinateur de la communication de la présidence de la République estime que « le Sénégal a toujours disposé d’un avion de commandement, c’est un principe de souveraineté ». Et Seydou GUÈYE d’assurer que la « Pointe Sarène », très vétuste, ne garantit plus la sécurité du président de la République lors de ces missions. Ainsi, le remplacer « par un aéronef neuf, plus performant » ne doit pas être un sujet d’autant de débats.
« Notre pays doit toujours tenir son rang et sa place dans le concert des Nations. Les locations d’avions coûtent excessivement chères. Et se faire prêter un avion par des pays amis, pour des missions présidentielles ou officielles du Sénégal, n’est pas un gage d’indépendance. Acquérir dès lors un nouvel aéronef participe d’une question de sécurité pour des missions présidentielles et ministérielles. Pour moi, il s’agit d’une question de souveraineté et de sécurité pour le Sénégal, au-delà des impératifs liés à la mise à jour des dispositifs de navigation eu égard à la rapidité de l’obsolescence en la matière », explique-t-il.
Sur un autre registre, le ministre conseiller s’est prononcé sur la déclaration du professeur BATHILY lors de la commémoration du centenaire d’Amadou Makhtar MBOW. Pour lui, l’Alliance Pour la République (APR) « ne va plus laisser prospérer les mensonges, les contre vérités, les affabulations et le poison de la rancœur ou de la haine dans la cadre du débat démocratique ».
WALFNet