L’ancien député et Président de l’Observatoire de Suivi des Indicateurs de Développement Économique en Afrique (OSIDEA) est d’avis que le sommet de Paris pouvait ne pas avoir lieu.
A l’en croire, il ne sert pas à grand-chose. Cheikh Oumar SY aurait plutôt souhaité que « les 17 Chefs d’Etat, qui sont allés répondre à leur maître», réfléchissent sur d’autres paramètres telle que la création d’une monnaie commune. En effet, dans un post sur sa page Facebook, repris par Source A, Cheikh Oumar SY s’offusque de l’ampleur qu’a prise ce sommet alors qu’en fin de compte ce sont les ressources de l’Afrique qui vont être bradées.
« On en fait un tapage médiatique comme si l’Afrique croule sous sa dette et qu’elle va vers une catastrophe financière. Donc des pays développés comme les USA et l’Europe qui cumulent respectivement une dette publique de 22 000 milliards de dollars (27 fois la dette publique de l’Afrique) et 11 000 milliards d’euros (16 fois la dette publique de l’Afrique) veulent nous aider à gérer une dette publique de 800 milliards de dollars. Est ce que nos présidents sont réellement conscients qu’ils sont en train d’aliéner la relance économique de l’Afrique ? », questionne-t-il.
A en croire l’ancien député , il est surtout question de «brader nos matières premières et de signer des PPP éoliens sous prétexte qu’il faut gérer les urgences ».
Pour rappel, le sommet de Paris pour l’Afrique s’est ouvert ce mardi 18 mai dans la capitale française avec comme thème la redéfinition des règles de financement des économies africaines.
WALFNet