Paris « exprime son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad », indique l’Élysée dans son message de condoléances, où il assure que « la France perd un ami courageux » avec la mort du président tchadien Idriss Déby Itno.
Il a également insisté pour une « transition pacifique » chez son allié dans le Sahel. Idriss Déby, au pouvoir depuis 30 ans et partenaire clé des Occidentaux dans la lutte contre les djihadistes au Sahel, est mort mardi des suites de blessures subies au front contre des rebelles, et un de ses fils, général de 37 ans, lui succède à la tête d’un conseil militaire, dont Paris relève qu’il est « chargé de conduire une transition politique d’une durée limitée ».
Les regrets face à la mort d’un allié
Le régime Déby était considéré par les Occidentaux, en particulier la France, l’ancienne puissance coloniale, comme un partenaire essentiel dans la guerre contre les djihadistes au Sahel. La France « présente à la famille du président Déby Itno et à l’ensemble du peuple tchadien ses condoléances attristées. Le Tchad perd un grand soldat et un président qui a œuvré sans relâche pour la sécurité du pays et la stabilité de la région durant trois décennies. La France perd un ami courageux », peut-on lire dans le communiqué de l’Élysée. Paris, poursuit ce texte, « souligne l’importance que la transition se déroule dans des conditions pacifiques, dans un esprit de dialogue avec tous les acteurs politiques et de la société civile, et permette le retour rapide à une gouvernance inclusive s’appuyant sur les institutions civiles ».
Le Point