L’espace Schengen, plus particulièrement l’espace français n’est pas fermé à tous les Sénégalais.
Chaque jour Air France et Air Sénégal assurent des vols quotidiens au départ ou en provenance de Paris ou de Dakar. Chaque jour des centaines et des centaines de Sénégalais et de Français se rendent à l’aéroport international Blaise Diagne pour partir en France. D’autres prennent le sens inverse. Il suffit de se rendre à l’institut Pasteur de Dakar où on pratique les tests PCR pour ceux qui désirent voyager pour s’en convaincre. Le test coronavirus est obligatoire pour ceux qui se rendent en France.
Seulement n’importe qui ne peut obtenir un visa. Les Français résidant au Sénégal, les Sénégalais qui ont déjà des titres de séjour et les étudiants nouvellement admis dans les universités françaises sont les seuls autorisés à se rendre en France. Les «petits» hommes d’affaires, les universitaires qui rendent régulièrement dans l’hexagone pour des recherches ou études et les migrants économiques doivent encore prendre leur mal en patiente. Ils ne sont pas encore autorisés à fouler le sol français. L’Union européenne, qui a ouvert son espace aux vols internationaux, a exclu les pays africains à l’exception du Rwanda, du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie.
Pourtant, une étude, réalisée et rendue publique hier, par l’organisation mondiale pour le tourisme, fait apparaître qu’un total de 115 destinations (53 % de toutes les destinations dans le monde) ont assoupli les restrictions sur les voyages, soit 28 de plus qu’au 19 juillet. De ce total, 2 ont levé toutes les restrictions, les 113 autres maintenant certaines restrictions en place.
Charles Gaïky DIENE