Le responsable de la RADDHO à Diourbel, Malick Ciré SY, a déploré le report de ces audiences, estimant que cette décision ne respecte pas le droit des détenus.
“Nous dénonçons avec la dernière énergie cette mesure qui ne repose sur rien du tout pour la bonne et simple raison que le président de la République a levé l’état d’urgence et le couvre-feu”, a-t-il indiqué.
A l’en croire, le chef de l’Etat a demandé aux Sénégalais de vivre en présence du virus. Donc, a-t-il estimé, les autorités du tribunal n’avaient pas de raison de repousser les audiences qui devaient fixer les détenus sur leurs sorts.
“Non seulement, elles violent les droits des détenus qui devraient connaître leurs sorts. L’autre chose, c’est qu’elles vont augmenter sans le savoir la surpopulation carcérale parce que pendant tout ce temps, certains seront interpellés et seront mis sous mandat de dépôt”, a fait remarquer M. SY.
A noter que trois affaires étaient inscrites au rôle pour les crimes d’infanticide, association de malfaiteurs, vol de bétail en réunion commis la nuit, avec usage de véhicule entre autres.
Avec APS