Le département de Mbacké a enregistré samedi vingt-une nouvelles infections de coronavirus dont deux cas issus de la transmission communautaire.
’’On a un cas communautaire et dix-neuf cas contacts suivis à Touba. Mbacké a un cas communautaire’’, a déclaré Mamadou Dieng, médecin-chef de la région de Diourbel.
Il a salué la stratégie de prise en charge extra-hospitalière mise en place par le ministère de la Santé, consistant à ne plus hospitaliser tous les malades testés positifs dans les centres de traitement.
Selon lui, ’’si le critère d’admission dans les centres de traitement, c’est être positif, tous les services seront pleins, parce qu’on va entendre 1000 cas ou 500 cas. Et il n’ y a aucun hôpital qui a autant de lits’’.
A en croire l’autorité sanitaire, il fallait ’’discriminer’’ sur la base de critères en choisissant les malades qui seront hospitalisés et ceux qui seront suivis à domicile.
’’A Touba, le nombre de malades diagnostiqués dépasse nos capacité d’hospitalisation. Il y avait des malades qui étaient en amont dans les centres de santé et dans les lieux de confinement et même à domicile. Pour ces cas, on fait le triage et on oriente les cas qui méritent d’être hospitalisés’’, a-t-il dit.
Pour les cas asymptomatiques et les cas post-symptomatiques, les autorités médicales vont juger s’il faut les laisser à domicile ou les placer dans les structures.
’’Il y a des malades qui seront hospitalisés du fait de signes prémonitoires d’une éventuelle gravité ou des malades qui présentent d’emblée un tableau sévère. Ceux-là seront hospitalisés systématiquement’’, a souligné Mamadou Dieng.
APS