L’enquête sur le meurtre de l’étudiante sénégalaise en Angleterre, Lala Camara, commence à révéler ses secrets. Un homicide qui s’ajoute à une longue liste.
On en sait un peu plus au sujet du meurtre de la Sénégalaise Lala Camara, 26 ans, étudiante en médecine, découverte morte dimanche 10 mars 2019 à Manchester, en Angleterre. Et dont l’enterrement est prévu à Kaolack, sa terre natale, dans la semaine, après l’arrivée du corps. La police anglaise a annoncé l’arrestation de deux suspects qui sont ses compatriotes, présentement en garde à vue. Et il s’avère que le mobile du crime est lié à un drame passionnel. C’est du moins la piste empruntée par les enquêteurs à ce stade de l’enquête préliminaire. Selon nos informations, la belle et charmante Lala serait victime d’un «viol qui a mal tourné et ses bourreaux ont attenté à sa vie pour ne pas être dénoncés». Selon toujours nos renseignements, «ses bourreaux ne sont personnes d’autres que deux individus qui le connaissent bien et qui étaient amoureux d’elle. Mais ces derniers n’ont jamais eu l’occasion et le privilège d’entretenir des liaisons amoureuses avec la victime».
Fille d’Aliou Camara (son père) et de Gnima Diouf (sa maman), est descendante de la famille célèbre famille Diouf de Kaolack. Khady Camara, sa grand-mère, qui fut la femme du vieux Demba Diouf, agent voyer à la mairie de Kaolack, tous les deux décédés successivement il y a 5 ans. Cette même grand-mère de la défunte Lala Camara est aussi la maman d’un célèbre magistrat, d’un ancien Dage du ministère de l’Intérieur, entre autres. Ses parents avaient migré en Italie depuis les années 1990. Lala Camara y était partie depuis son enfance, notamment à l’âge de 4 ans. Elle y poursuivra ses études jusqu’au niveau universitaire lorsqu’elle dut quitter l’Italie pour l’Angleterre, depuis 2 ans maintenant, dans le but de parfaire ses connaissances en Médecine. Hélas, elle sera confrontée à cette mésaventure qu’elle ne soupçonnait jusqu’alors.
Pape NDIAYE