Le régime de Macky SALL a pris des mesures pour contenir d’éventuels débordements avant, pendant et après la présidentielle. Et a aussi mis en place un dispositif pour, dit-on, protéger les candidats.
“Le niveau de risques sera évalué par l’Unité de coordination de la lutte anti-terroriste qui déterminera, le moment venu, le nombre d’agents du Gign ou de la Bip qu’elle accorde à chaque candidat. Les manifestations au-delà de 21 heures pourraient être purement et simplement interdites. Sans parler de probables fouilles dans les Qg de campagne des candidats”.
Selon Source A qui donne l’information, il est question d’instaurer des « périmètres de sécurité, la fermeture de certains lieux et axes routiers, la permission donnée à l’Autorité administrative d’opérer des contrôles et d’arrêter certaines manifestations et l’autorisation accordée aux préfets, sous-préfets et officiers de police judiciaire de visiter tous les lieux pouvant être dangereux ». Et, en ce sens, souligne le canard, ministères de l’Intérieur et des Forces armées sont mobilisés.
Si ce dispositif venait à être mis en exécution, le Sénégal serait alors mis sous couvre-feu.
WALFNet