« Nous n’avons rien vu ». C’est en substance ce que semblent dire les observateurs de la Société civile chargés de superviser la vérification des signatures des parrains.
Face à la presse ce lundi, le groupe des « sept observateurs » indique avoir décelé, dans les travaux du Conseil constitutionnel, au moins de cinq « limites » :
- La réglementation de l’ordre de passage qui a donné lieu à des bousculades et violences au moment des dépôts.
- L’absence de référentiel précis disponible pour tous les candidats pour éviter les erreurs matérielles
- L’absence d’informations sur le logiciel de traitement des données utilisées (quel logiciel, comment a-t-il été paramétré, etc.) ».
- Le manque d’informations détaillées pour les candidats sur les motifs des rejets autres que les doublons.
- La quasi inutilité des fiches de parrainages lors des opérations de contrôle et de vérification ».
Des constatations du professeur Babacar GUEYE et Cie qui donnent du grain à moudre aux opposants qui n’ont pas attendu la Société civile pour récuser le Conseil constitutionnel qui est attendu ce mardi pour édifier Malick GAKOU, Madické NIANG et Idrissa SECK qui avaient apporté des correctifs à leur dossier.
WALFNet