Editeur de l’une des parutions de l’œuvre féconde de Sidy Lamine Niass, «Un étranger parmi les siens», le président du Forum islamique de droit international humanitaire est venu spécialement du Qatar pour présenter ses condoléances à la famille du fondateur du Groupe Wal Fadjri.
Pour Dr Faouzi Oussedik, Sidy Lamine Niass a écrit l’histoire par ses positions au niveau national et international, mais a aussi créé l’histoire en laissant ce legs qu’est «WalFadjri, devenu un héritage national et un patrimoine mondial dont ses héritiers ont une grande responsabilité à continuer, sur cette ligne».
Distingué éditeur de l’ouvrage de Sidy lamine Niass : «Un étranger parmi les siens», Dr Faouzi Oussedik, président du Forum islamique de droit international humanitaire, est venu spécialement du Qatar, son pays d’origine, au Sénégal pour partager la peine de la perte du grand Sénégalais Sidy Lamine Niass. Ayant connu et fréquenté cet homme multidimensionnel, il a présenté hier, mercredi, ses condoléances à la famille du fondateur du groupe WalFadjri et en a profité pour faire des témoignages émouvants sur l’illustre disparu. «J’ai deux choses à dire : La première est qu’il y a des gens qui écrivent l’histoire et d’autres qui créent l’histoire. Sidy Lamine Niass a fait les deux à la fois. Il a écrit l’histoire par ses positions au niveau national et international, mais aussi il a créé l’histoire en laissant ce legs qu’est Wal Fadjri qui est devenu un héritage national et un patrimoine mondial. Vous avez donc une grande responsabilité de continuer sur cette ligne», a d’emblée déclaré Dr Faouzi Oussedik qui se rendra à Kaolack, ce jeudi, pour se recueillir sur la tombe de Sidy Lamine Niass et présenter ses condoléances au khalife de Léona Niassène.
S’adressant au fils aîné du défunt, Cheikh Niass, il dira qu’il n’est pas tombé par accident à devoir gérer ce legs, parce qu’il est simplement juriste. «Tu es venu à ce legs par l’environnement que tu as vécu. Sidy Lamine Niass a toujours prôné et vécu dans un environnement pour la liberté d’expression. Il faut aussi donc rester sur cette ligne», a-t-il soutenu. Non sans lui demander de continuer à s’appuyer sur ceux qui ont toujours été, contre vents et marées, aux côtés de son regretté père. «Il faut respecter sa mémoire par la continuité, par la persévérance. L’argent vient et repart, mais les idées vivent après la mort. Sidy était très bon, mais j’espère que ceux qui sont encore là vont maintenir la barre très haute et même se surpasser», ajoute-t-il.
Justifiant sa présence au Sénégal par le respect à la mémoire de Sidy Lamine Niass, Dr Faouzi Oussedik a indiqué que le défunt était un générateur d’idées et de programmes de réflexion. «J’espère que cela sera repris par WalFadjri. Et je serai là pour vous aider, selon mes capacités», promet Dr Faouzi Oussedik. Qui propose pour la Journée mondiale de la liberté d’expression, prévue le 3 mai 2019, que le groupe Wal Fadjri lance le Prix Sidy Lamine Niass pour la liberté d’expression, mais aussi pour la jeunesse pour qui il nourrissait beaucoup d’espoir.
Au nom de la famille de Sidy Lamine Niass, le doyen Magib Sène a, auparavant, évoqué la dimension du fondateur de WalFadjri. Lequel, dit-il, avait une bonne économie de l’intelligence, une bonne formation et une éducation qui font que sur chaque chose, «il avait une remarquable vision de synthèse. Il était guidé par le souci de construire d’une manière durable. Il avait toujours fait preuve d’un courage indomptable en assumant toutes ses convictions avec un sens élevé de la responsabilité vis-à-vis de ses concitoyens comme de lui-même», dira-t-il.
Seyni DIOP