Le Saint-Louis basket club (SLBC ) a battu, avant-hier, samedi, l’As Douanes par 54-53 pour remporter la Coupe du Sénégal. Une première pour cette équipe masculine qui entre ainsi dans l’histoire du basket sénégalais.
Après le titre de champion du Sénégal remporté devant le Duc, l’As Douanes ne finira pas par réussir le grand chalem, qui était son objectif principal. Elle y a été contrainte par le Saint-Louis basket club, qui l’a battue, avant-hier, samedi, en finale de la Coupe du Sénégal (54-53). Une première pour la formation masculine de la capitale du nord, qui vient ainsi d’entrer dans l’histoire du basket sénégalais. Elle vient aussi de tuer le chat noir qui l’éloignait de ce trophée.
En effet, Slbc qui a souvent présenté, ces quatre dernières années, une bonne équipe masculine, n’arrivait toujours pas, comme chez les filles, à écrire son nom dans l’histoire du basket de l’élite. La formation masculine de la capitale du nord péchait toujours en demi-finales des Play-offs ou en finale de la Coupe du Sénégal. Mais cette année, ils ont réussi à franchir un nouveau palier, en remportant le trophée de la Coupe du Sénégal. Une victoire qui permet aux Saint-Louisiens de remporter leur premier titre majeur dans leur histoire.
Après deux finales manquées devant cette équipe de l’As Douanes, les hommes de Ndiaga Lô, entraîneur de Slbc, ont pris leur revanche sur les Gabelous. Ils empêchent ainsi les «Douaniers» de réaliser le grand chelem. Les performances d’El Hadji Gning Fall (13 points, 3 rebonds, 2 passes), élu meilleur joueur de la finale, du meneur Macoumba Mbodj (6 points, 3 rebonds, 4 passes), qui a remporté le trophée du meilleur passeur, et de Mamadou Dioum (14 points et 5 rebonds) meilleur marqueur de la finale, ont été déterminantes dans cette victoire des nordistes.
Avec ce sacre, les Saint-Louisiens s’ouvrent une belle page dans l’histoire du basket sénégalais, où «leurs» filles ont déjà conquis une place de choix. Une performance qui fait de la vieille ville un creuset de talents. Slbc commence ainsi à sur-planter l’équipe de l’Université Gaston Berger (Ugb), qui régnait en maître dans le nord.
Ousmane DICKO