L’équipe nationale de football du Sénégal va croiser vendredi prochain celle de l’Ouzbékistan.
Un match comptant pour les préparatifs de la prochaine Coupe du monde et qui est loin de faire l’unanimité. Pour de nombreux amateurs, le Sénégal devrait plutôt croiser une grosse écurie pour mieux jauger ses forces. Mais pour Abdoulaye SARR, c’est un choix compréhensible qui rencontre les objectifs de l’équipe.
« Nous, en 2002, pour la préparation du Mondial, on a joué avec des clubs en Corée du sud et au Japon. Nous avons joué avec le champion de la Corée du sud. C’étaient des matchs de réglage où on a essayé beaucoup de stratégies. Le score importait peu pour nous. C’était surtout pour voir si les automatismes passaient sur le plan offensif. On essayait aussi des schémas sur le plan défensif. C’étaient donc des matchs de réglage », explique l’ancien sélectionneur adjoint qui secondait Bruno Metsu en 2012, dans un entretien avec WalfQuotidien.
Selon Abdoulaye SARR, « faire un grand match de gala face au Brésil et aller en Coupe du monde, ne peut donner la satisfaction escomptée ». Car, indique-t-il, « un adversaire, on le choisit en fonction des objectifs qu’on se fixe. On peut choisir un adversaire difficile pour voir comment son équipe va se comporter devant cette adversaire. Donc, un match de préparation restera toujours un match de préparation qui est très différent d’un match officiel ».
WALFNet