Entre le gouvernement et les enseignants des universités publiques sénégalaises, la tension n’est toujours pas redescendue.
Les derniers, affiliés au Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), qui accusent les tenants du pouvoir de ne pas avoir respecté leurs engagements, ont décidé de déterrer la hache de guerre qu’ils avaient à peine enfouie. Pour eux, «il y a deux corps qui ont été laissés en rade par la réforme des titres, à savoir les professeurs titulaires de classe exceptionnelle et les chercheurs des universités». Et pour ce point parmi tant d’autres, ils ont décidé de se faire entendre.
« Le préavis de grève a été déposé depuis le 20 décembre. Depuis lors, nous n’avons pas eu de contact officiel du gouvernement. Ce qui est pour nous inacceptable. Dès cette semaine, le SAES va convoquer les comités de lutte au niveau de chaque campus. Cette convocation va s’inscrire dans le cadre de la mise en place un plan d’action national qui a été défini par le Bureau national et le Bureau exécutif. Dès que le feu vert sera donné par ledit bureau, on va agir », préviennent les enseignants.
WALFNet