La tentation de briguer un troisième mandat comme le subodorent beaucoup de ses compatriotes est bien réelle chez le chef de l’Etat guinéen.
Dans une interview avec Libération, comme le font souvent les chefs d’Etat africain en partance pour l’Hexagone, Alpha Condé, qui a abordé le sujet, a fait dans le clair-obscur, montrant même des signes de gêne et d’exaspération.
Votre second mandat sera-t-il le dernier? A cette question de notre confrère Libération, la réponse d’Alpha Condé n’est ni oui, ni non. «Arrêtons avec cette vision dogmatique de savoir si la bonne chose est un, deux ou trois mandats. Cela dépend de chaque pays et de la volonté de son peuple. Nous ne voulons plus que l’Occident nous dicte ce que nous devons faire. Les pays développés, on ne leur pose pas la question! Est-ce qu’on pose la question à Singapour -dont le Premier ministre est en son troisième mandat- par exemple? Je n’ai pas à répondre. Ce n’est ni aux journalistes ni aux puissances extérieures de décider », martèle président Alpha Condé.
Walfnet avec le 360afrique