Les partis politiques et autres coalitions qui souhaitent entrer en compétition aux prochaines législatives ont un peu plus d’un mois pour confectionner et déposer leurs listes.
En effet, les dossiers de candidature doivent être déposés entre le 26 et 30 mai à minuit. L’information a été donnée hier par le directeur de la communication à la Direction générale des élections (Dge), Bernard Casimir Cissé en marge d’une session de formation à l’intention des acteurs politiques.
«Il y a une période durant laquelle les mandataires doivent déposer leur dossier et ce délai, au terme du nouveau code électoral, c’est 65 jours au plus avant le jour du scrutin et 60 jours au moins avant», précise le Dge. Le mandataire qui dépose sa liste «au plus tard le 30 mai 2017, peut toujours revenir opérer des réglages (remplacer des candidats inéligibles par exemple, sans préjudice de l’ordre d’investiture et de la parité, substituer les pièces périmées ou comportant des erreurs matérielles) dans les trois jours suivant le dépôt c’est-à-dire le 2 juin», a relevé M. Cissé.
A défaut, la liste est rejetée, a indiqué Bernard Casimir Cissé, selon qui «le nom et éventuellement les titres des coalitions des partis politiques et entités regroupant des personnes indépendantes, même si elles sont de notoriété publique, doivent être notifiés la veille du dépôt ou au plus tard la veille de la date limite de réception des dossiers de candidature». Bernard Casimir Cissé ajoute que la période de notification des noms et éventuellement des titres est comprise entre le jeudi 25 mai 2017, à zéro heure, au plus tôt, et le lundi 29 mai à minuit, au plus tard. «Toute coalition dont le nom n’aura pas été connu au plus tard le 29 mai ne pourra pas participer aux élections législatives», prévient-il. Non sans rappeler qu’il ne peut y avoir de coalition entre des partis politiques légalement constitués et d’autres qui ne le sont pas. De même, il n’y a pas de coalition entre partis politiques et des indépendants.
Par ailleurs, les candidatures indépendantes doivent être parrainées par 0,5 % des électeurs inscrits et domiciliés dans la moitié des 14 régions du Sénégal pour être autorisées à participer aux prochaines législatives. Selon toujours le Dge, le statut d’indépendant est prouvé par le versement au dossier de candidature d’une déclaration sur l’honneur, par laquelle le candidat indépendant atteste qu’il ne milite dans aucun parti politique ou qu’il a cessé toute activité militante depuis au moins 12 mois.
Georges Nesta DIOP
(avec Aps)