Le départ de nombreux travailleurs de Wal Fadjri, s’est invité, hier, comme on s’y attendait du reste, au débat de fin d’année sur le plateau de Walf-Tv.
Interpellé sur la question, Sidi Lamine NIASS ne s’est guère gêné pour revenir sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. «Ce n’est pas par gaieté de cœur que l’on prend certaines décisions. Notre différence avec les autres, c’est que nous sommes une école, nous formons des professionnels, nous n’achetons pas de vedettes. Nous avons misé sur l’investissement humain en espérant un retour positif. Après réflexion avec les responsables concernés, il a été question d’une structuration de tous les supports du groupe, que ce soit la radio, la télé, la presse écrite, le site internet (Walf net) et même au niveau des supports techniques. Seulement, ce retour que l’on attendait ne s’est pas manifesté. On a alors été obligé de faire des ajustements. C’est ce qui explique ces contrats non renouvelés», explique Sidi Lamine. Qui précise, qu’il n’est pas question de licenciement mais de non-renouvellement de contrat, ce qui, pour lui, est totalement différent.
S’agissant de ceux qui pensent qu’il serait confronté à des difficultés financières et allait tout droit vers la faillite, Sidi Lamine NIASS s’insurge et parle de hors sujet. «Il n’y a pas de difficultés financières. Au jour d’aujourd’hui, tous les salaires du mois de décembre ont été payés. S’il y a quelqu’un qui n’a pas perçu son salaire, c’est du fait des banques ; mais les virements ont été intégralement effectués. Que ce soit pour ceux qui partent ou ceux qui restent, Wal Fadjri ne doit aucun sou à qui que ce soit. Il n’y a jamais eu d’arriérés de salaires, comme c’est le cas dans certaines entreprises de la presse de la place», observe le patron de WALF.
WALFnet