Quelques pays africains prendront part à cette cérémonie qui se déroule quatre jours après validation par la Cour Constitutionnelle des résultats du scrutin du 27 août dernier.
Parmi les pays africains dont les représentants sont annoncés dans la capitale gabonaise Libreville, figurent le Maroc, le Tchad, le Cameroun, le Rwanda, le Congo, le Mali ou encore le Sénégal.
Joint par la BBC, Alain Claude Bilie Bi Nze, le porte-parole du gouvernement gabonais a indiqué qu’il n’était pas en mesure de dire lesquels de ces pays seront représentés par leurs chefs d’Etat.
Avant l’annonce lundi de la date de la prestation de serment du président élu, son principal challenger Jean Ping avait annoncé une rencontre dans l’après-midi à son domicile avec le corps diplomatique.
Rencontre annulée pour cause d’empêchement, selon le porte-parole de l’opposant qui continue de revendiquer la victoire.
Pour rappel, la communauté internationale avait accueilli vendredi avec réserve la confirmation de la victoire du président Bongo par la Cour Constitutionnelle.
Lundi le Parti socialiste français a “regretté” le fait que la Cour ” n’ait pas examiné toutes les situations litigieuses”.
Les observateurs de l’Union européenne avaient plus tôt critiqué la Cour constitutionnelle qui n’a pas selon eux rectifié les “évidentes anomalies” constatées lors de l’élection du 27 août 2016.
L’Union africaine, les Nations Unies, les Etats Unis ou encore le Maroc ont dit “prendre acte” de la décision de la Cour.
Les félicitations ne sont venues que des présidents camerounais et maliens après le sénégalais Maky Sall.
L’investiture de Ali Bongo se fait sous haute sécurité. Les attroupements sont interdits, les contrôles se sont multipliés dans la capitale Libreville quadrillée par les forces de sécurité.
Selon des témoins, dimanche et lundi après-midi, des avions de chasse ont survolé Libreville, poussant les populations à rester chez elles.
BBC