Après la lourde défaite concédée par les lionnes devant une équipe américaine trop forte, la bande à Aya TRAORE se devait de se racheter contre la Chine hier nuit à Rio. En effet, les lionnes ont encore lourdement chuté devant la Chine (64-101). Une opération rachat qui a viré à la correction. Pourtant, à écouter l’entraineur Moustapha GAYE, à la veille de la rencontre, on serait tenté de dire que cette défaite constitue une surprise. Le coach des lionnes avait, en effet, déclaré avoir «regardé le match Chine/Canada » et croyait savoir que la Chine serait plus abordable que l’ogre américain. «On a fait des rotations, c’était prévu de faire participer tout le monde pour que demain (ce lundi), on puisse avoir beaucoup de l’énergie pour faire le match qu’il faut contre la Chine». Ainsi, jugée prenable par l’entraineur sénégalais, l’équipe chinoise a littéralement dominé les lionnes.
Cependant, s’il avait jugé prenable son prochain adversaire, Moustapha GAYE avait dans la foulée regretté un déficit de compétition lié à un problème de préparation. «On sent un déficit de compétition parce que les tournois que nous devions faire aller servir à mieux préparer l’équipe. Il y beaucoup de retard, beaucoup de choses à corriger dans la durée», avait-il fustigé. Ajoutez à cela les déclarations de Hortense DIEDHIOU après son élimination hier au tournoi de judo des JO et la coupe de mécontentement est pleine au débordement. «Je n’étais pas suivie par le Sénégal depuis avril et c’est dommage que d’autres pays me suivent, m’accompagnent dans les entrainements et payent ma préparation pour les jeux tout en sachant que j’ai des concurrentes chez eux», a dénoncé la judokate. Suffisant pour interroger sur l’approximation et la légèreté qui semblent avoir pris le dessus sur le professionnalisme. Et le ministre des sports, Matar BA, doit certainement revoir sa copie, lui qui, au lieu d’encourager les Lionnes, les avait confortées dans la peau de l’outsider, bon à être laminé.
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