BES DU ÑAKK est allé jusqu’au bout de sa logique. Sa position déjà exprimée sur le référendum n’a pas changé. Pour le Directoire national dudit parti « la décision irrévocable prise par le président de la République de ne plus réduire son mandat actuel de 7 à 5 ans » a vidé « le référendum de sa quintessence ».
C’est pourquoi, le Directoire national de BES DU ÑAKK trouve qu’ « il aurait mieux valu repousser cette élection référendaire et la coupler avec les prochaines législatives de juin 2017 ». Pour l’instance du parti présidé par Mansour SY Djamil, ce report aurait été bénéfique en ce sens qu’il permettrait au président de la République « de s’aménager le temps suffisant de consulter largement et inclusivement toutes les composantes de la nation sénégalaise, afin de leur permettre d’en saisir les tenants et les aboutissants, de discuter sur ce texte présenté à l’opinion juste deux semaines avant le référendum, et enfin, de se l’approprier ».
Cette position de BES DU ÑAKK, exprimée par son leader à la suite de l’officialisation du référendum du 20 mars prochain, n’a pas changé, malgré l’audience que le chef de l’Etat a accordée à Mansour SY Djamil le 2 mars dernier. En effet, au sortir de cette rencontre, le Directoire national de BES DU ÑAKK, s’est fendu d’un communiqué pour revenir à la charge. Mansour SY Djamil et ses camarades réitèrent leur position « sans ambiguïté, de voter NON et de faire voter massivement NON au prochain référendum ». Poursuivant, ils indiquent qu’ils vont s’allier « avec le Front Ñanni BAÑ NA pour le NON, en vue d’une campagne électorale commune.
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