La 15é législature doit, après son installation, se pencher sur les délits de presse pour protéger les journalistes. Selon Reporters Sans Frontières (RSF), des réformes doivent être mises en place pour favoriser le droit à l’information et la liberté de presse, car des journalistes sont convoqués, il y a les difficultés économiques et une absence de dialogue entre les autorités et les acteurs des médias. Le directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou MARONE, a plaidé en ce sens. Il demande «aux futurs députés de supprimer les peines privatives de liberté pour les délits de presse et de s’engager à restaurer une liberté de la presse pleine et entière dans le pays ».
«Il est urgent que les parlementaires prennent toutes les mesures ouvrant à la population un véritable droit à l’information. RSF appelle les députés à procéder, dès leur entrée en fonction, à quatre réformes prioritaires et en premier lieu, le vote de la suppression des peines privatives de liberté pour les infractions de presse, et celui de la loi d’accès à l’information d’intérêt public», demande l’organisation.
Depuis plus d’une dizaine d’années, les journalistes et organisation de presse militent pour la dépénalisation de la loi qui punit les délits de presse au Sénégal.
Khadija NDIAYE