Accusé par le leader du PASTEF d’avoir acheté des armes à la veille de la campagne électorale pour attaquer les convois du parti au pouvoir, le maire de Dakar a servi une réponse à cette accusation. Selon Barthélémy DIAS, ce que raconte Ousmane SONKO n’est pas vrai. Au contraire, il a raconté ce qu’il a vu chez lui comme arsenal lorsqu’ils étaient encore alliés et avec lequel il l’a aidé à assurer sa sécurité. A l’en croire, personne ni même les services de l’Etat ne peuvent prouver qu’il a acheté des armes.
«Que le ministre de l’Intérieur sache qu’il n’a pas reçu un bulletin de renseignement qui peut attester que j’ai acheté des armes, jamais. Aucun service de l’Etat ne peut prouver que j’ai acheté des armes. Un monsieur est venu un matin chez moi à Baobab. Il avait reçu des menaces de mort, je le jure sur la Bible. J’avais pris des dispositions. Je lui ai montré mon arsenal à l’époque. Cette personne est juste un bonimenteur et qui a raconté ce qu’il a vu chez moi et qu’il est venu vous raconter», soutient-il.
Pour prévenir des scènes de violence avec les caravanes des différentes coalitions, le ministère de l’Intérieur à demandé l’itinéraire de chaque formation politique afin d’assurer sa sécurité.
Khadija NDIAYE