La polémique sur la double nationalité de Karim WADE ou encore SONKO qui se démarque de l’initiative des 41 recalés sont autant de sujets qui alimentent la presse du jour. La justice reprend ses droits dans les journaux parus ce jeudi 18 janvier 2024. Côté faits-divers, les histoires de mœurs prennent l’ascenseur. En sport, c’est un avant-goût du match Sénégal-Cameroun qui se joue demain, à Yakro.
KARIM-TAS, la guerre TOTAL(E)
La double nationalité du candidat Karim Meissa WADE continue d’alimenter les discussions dans les salons et les grands-places. Dans sa livraison du jour, Libération fait savoir que l’exilé du Qatar accuse Amadou BA de tirer les ficelles. Pour clore la discussion, il brandit un décret de renonciation qui date du 16 janvier 2024. Ces échanges entre KARIM-TAS-AMADOU sont à la UNE du journal Le Témoin. Pour sa part, Point-Actu y voit du rififi dans les rangs de l’opposition. Thierno Alassane SALL revient à la charge en déclarant que Wade-fils a été retenu sur la liste provisoire sans remplir une exigence majeure découlant de la Constitution. TAS ne lâche pas prise, il met à l’index Karim pour parjure et l’Hexagone pour complicité et ingérence.
Pour VoxPop, «La France force la porte de la présidentielle à Karim». Selon Le Quotidien et L’observateur qui affichent la même titraille dans leurs manchettes principales, le «K-rim (im)parfait». En ce qui le concerne, WalfQuotidien est d’avis que Karim se joue de tout le monde, en déclarant tardivement sa renonciation. «Karim nous a eus», s’exclame haut en couleur le journal Source A.
SONKO se désolidarise des 41 recalés
Dans un communiqué publié hier par ses partisans, le prisonnier-candidat Ousmane SONKO se démarque de l’initiative par laquelle une lettre a été adressée au chef de l’État, Macky SALL, demandant l’arrêt du processus électoral ou à tout le moins la reprise du parrainage. «Il n’a ni été consulté encore moins consenti», lit-on dans un communiqué des Patriotes cité par Libération. «PROS s’en lave les mains», mentionne Le Mandat. Source A informe, en revanche, que PASTEF était bel et bien au courant de la décision du collectif d’envoyer une lettre à Macky.
Les histoires de sexe inondent les faits-divers
Le Public accorde sa UNE aux effroyables révélations du procureur de Mbacké, face à la recrudescence du viol à Touba. D’après Grand-Panel qui rapporte aussi l’alerte du maître des poursuites, le phénomène prend aussi des proportions dans la zone de Mbacké et alentours. Rewmi pointe les frasques sexuelles d’un artiste sous le feu des projecteurs, après avoir couché avec l’amie de sa belle-sœur. Dans L’observateur, on peut lire l’histoire d’une diffusion de vidéos obscènes qui défraie la chronique à Mbour. Dans les colonnes du journal Le Mandat, Fatou DIANE étale sa colère face au phénomène du viol à Jaxaay. Dans la même mouvance, le journal En Relief met en relief la caravane de sensibilisation contre les pratiques néfastes liées à l’excision et au mariage des enfants.
Les scandales financiers à la UNE
C’est Libération qui donne l’information en exclusivité : Le maire de Guédiawaye, Ahmed AIDARA, a attrait en justice l’entrepreneur Ibrahima NDAO. Pourquoi ? Il refuse de restituer un virement de 79 millions FCFA fait par erreur. Déféré au parquet de Pikine-Guédiawaye, M. NDAO a été inculpé et mis sous surveillance électronique. La suite de l’histoire à lire dans les pages de Libé.
Côté argent toujours, Enquête rapporte les déboires judiciaires d’un Belge au cœur d’un scandale à hauteur de 75 millions FCFA. Lequel est consécutif à un financement obtenu grâce à un marché fictif. Au tribunal de Dakar, L’obs rapporte qu’une dame a fracturé le bras d’un bébé et s’en est tirée avec un déroutant sursis. Le journal informe aussi que les policiers sont aux trousses des chauffeurs qui empruntent le tracé du BRT.
L’affaire Abdou Karim GUEYE et Cheikh Oumar DIAGNE s’enlise
WalfQuotidien rapportent les cris du cœur des droits de l’hommistes sénégalais, face à la longue incarcération sans jugement de l’activiste Abdou Karim GUEYE et de Cheikh Oumar DIAGNE. D’après Rewmi, leurs partisans dénoncent une «violation flagrante de la loi». Ce sont des organisations telles que la LSDH, la RADDHO ou encore AMNESTY qui portent le combat pour leur libération.
Peur sur Sénégal-Cameroun !
Enquête décrit une équipe du Cameroun «en mauvaise posture». L’observateur, pour sa part, fait une dangereuse incursion dans la tanière des Lions indomptables. En tout état de cause, le match contre le Cameroun pose de sérieuses équations au coach Aliou CISSE. D’après le quotidien sportif Record, il fait face au dilemme du milieu de terrain, parce que Nampalys, Gana et Pape Matar sont prêts.
Tout ce qui importe pour Stades, c’est de bannir le syndrome du deuxième match. 2’Minutes oriente les regards vers l’enveloppe du ministre des Sports, Lat DIOP, qui offre 43 millions FCFA aux supporters sénégalais. Dans la foulée, plusieurs journaux font focus sur le scandale des billets d’entrée au stade imputable à la CAF.
L’arène en deuil
En lutte, Sunu Lamb indique que l’arène sénégalaise est frappée par le décès du lutteur Sa Ngoudiane survenu hier mercredi. Paix à son âme !
Pape NDIAYE