De l’arrestation de Boy Djinné à la présidentielle 2024, en passant par la situation des droits humains au Sénégal et d’autres actualités diverses, quantité d’informations alimentent les pages des quotidiens dakarois parus ce jeudi 07 décembre. Bienvenue dans la presse matinale de Walfnet !
La nouvelle arrestation de Boy Djinné
L’actualité judiciaire est très fournie ce jeudi. D’abord, la nouvelle arrestation de Baye Modou FALL alias Boy Djinné, le plus célèbre prisonnier de droit commun de ces dix dernières années. Libération informe qu’il a été mis aux arrêts suite à un cambriolage avorté. Il a été interpellé avec sa bande sur l’autoroute à péage Ila Touba, à hauteur de Khombole, selon Enquête. La Tribune ajoute que du matériel de cambriolage a été saisi dans son véhicule par des hommes en uniforme. L’Observateur précise qu’il s’agit d’un chalumeau, d’un laser coupant, des burins, d’un lot de cagoules et de gangs et d’un véhicule sans papiers. VoxPop indique que Boy Djinné a été capturé par des éléments de la gendarmerie 5 mois après sa libération. Il avait planifié une attaque dans une maison bien ciblée à Touba. Mais il n’aura jamais le temps de réaliser son forfait.
SONKO et KILIFEU cités dans des dossiers
Le journal Les Echos annonce que le procès pour diffamation opposant SONKO-Mame Mbaye NIANG est fin prêt pour être réexaminé par la Cour suprême. Il appartient, désormais, au procureur général de fixer la date de l’audience pour définitivement vider l’affaire qui, on se le appelle, a tenu en haleine le pays au mois de mars dernier. Ce sera, il faut le préciser, un examen en dernier ressort !
L’actualité judiciaire du jour, c’est aussi l’affaire du rappeur-activiste Kilifeu cité à nouveau dans un autre scandale, après l’histoire du trafic de visas. Selon L’Indépendant, il est cette fois impliqué dans une sombre d’histoire de marché de fer aux relents d’escroquerie portant sur 200 millions FCFA.
Polémique et controverse autour du financement de PASTEF
En politique, la question du financement des partis, notamment de PASTEF accusé d’avoir reçu 12 milliards FCFA des lobbies pétroliers, revient au-devant de l’actualité. Dans les colonnes de LiiQuotidien, Amadou BA de PASTEF précise que l’Assemblée nationale à la possibilité de s’autosaisir pour faire la lumière sur cette question. Dans Rewmi, Doudou WADE accuse l’opposition d’avoir retardé la fameuse loi sur le financement des partis politiques. Sur cette question bien précise, Le Mandat craint une manipulation visant à ternir l’image d’Ousmane SONKO. «Quand Diouf, Wade et Macky parrainent le statu quo», titre SudQuotidien qui évoque le sujet dans un sens plus large.
La présidentielle 2024 à la UNE
L’élection présidentielle du 25 février 2024 intéresse les parutions du jour. A en croire Le Regard, le dépôt des dossiers commence ce lundi 11 décembre au Conseil constitutionnel. Révélation accorde sa manchette principale aux candidats qui ont désisté face à la lourdeur du filtre des parrainages. Le journal affiche les photos de Youssou NDOUR, Amsatou SOW SIDIBE et autres. La Tribune consacre un dossier fouiné à l’avenir des partis politiques traditionnels. Le journal se pose la question de savoir si le PS, l’AFP, le PSD, le PIT ou encore Bess du Niak survivront-ils à la présidentielle 2024.
L’histoire des prêts fictifs à la banque CMS
Source A évoque l’arrestation de 5 personnes pour escroquerie présumée, suite à un prêt frauduleux de 540 millions FCFA contracté à la banque Crédit Mutuel du Sénégal (CMS). Parmi les suspects figurent trois responsables de la banque qui simulaient des prêts fictifs moyennant 200 mille FCFA par client bénéficiaire. Libération renseigne que dans cette affaire, tous les mis en cause sont placés sous mandat de dépôt, en attendant leur procès.
Les Libertés publiques en question
La Tribune épluche le rapport 2023 de Civicus Monitor sur les libertés civiles. Et c’est pour dire que le Sénégal est classé parmi les pays les plus reculés de la planète. Parce que les libertés de réunion, d’association et d’expression sont fortement dégradées, à en croire ce canard. Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont tué des manifestants de l’opposition, selon toujours le rapport. D’après Yoor-Yoor, le Sénégal est dans la catégorie des «pays réprimés». «Le Sénégal chute dangereusement», écrit L’Info. Face à cette dégringolade, Macky suggère de nouvelles recommandations.
En matière de liberté de circulation, WalfQuotidien dévoile les raisons à l’origine des tournées mouvementées de l’opposition. A travers son pourquoi explicatif, le journal dévoile les causes pour lesquelles les convois sont stoppés. Le dernier cas est le cortège du candidat Khalifa SALL dans le Fouta.
L’actualité économique du jeudi
En économie, Enquête accorde sa Une à la «grogne des pétroliers», face à la lourde dette de l’Etat qu’il doit aux sociétés de distribution du pétrole. Elles réclament 140 milliards FCFA, selon Le Quotidien qui en parle aussi en mode appel à la Une. Sur un autre registre, le journal Enquête livre la vérité des chiffres sur la subvention du prix l’électricité, à travers la méthode du fact-checking. Laquelle subvention est un mal nécessaire, selon WalfQuotidien qui ouvre ses pages à la chronique du journaliste Ousseynou GUEYE. Le Témoin parle de l’explosion de la masse salariale des agents de l’Etat qui s’élève à 104 milliards FCFA, avec son titre intitulé : «Ces trops chers fonctionnaires».
Dans le secteur du transport, LiiQuotidien donne les 5 raisons de saluer l’avènement du Bus Rapide Rapide (BRT) dont le démarrage est prévu en fin du mois de décembre en cours. Sauf revirement de dernière minute.
L’actualité sportive
En football, WalfQuotidien s’intéresse à l’ascension du foot féminin chez nous. Le prétexte n’est rien d’autre que la seconde qualification des Lionnes à la CAN. En lutte, Sunu Lamb affiche à sa Une les photos de Boy Kaïré et de Zarco. Le premier avertit le second qu’un KO n’est pas à écarter lors de leur prochain combat. Le choc des colosses est à lire dans les pages du journal. A vos kiosques !
Pape NDIAYE