Un incident d’audience, dirait-on, est intervenu, hier, à l’Assemblée nationale. C’était en marge du vote du budget du ministère de la Justice. Il s’agit de la panne du micro du prétoire qui a irrité le président de l’institution parlementaire.
Ne pouvant plus supporter le préjudice que cette panne cause aux députés, Niasse s’énerve. «C’est difficile de travailler dans ces conditions. Le micro du prétoire est toujours en panne. Du coup, les orateurs restent sur place pour leur temps de parole. C’est pourquoi nous avons du mal à bien les en- tendre. Il faut que les techniciens viennent le réparer le plus rapidement possible», crie-t-il. Mais les techniciens annoncent que la réparation se fera à la pause. «Ce n’est pas possible. On ne peut pas le réparer tout de suite», indique une voix.
Et Niasse de revenir à la charge. «Il faut qu’on le change alors. Nous ne pouvons pas continuer dans cette situation. Nous avons commandé des micros. Ils sont plus sophistiqués», annonce-t-il.
Cette panne a causé un préjudice aux techniciens des télévisions. Ils ont eu du mal à filmer convenablement les orateurs qui, assis à leurs places, ne tiennent pas compte de leurs soucis de cadrage.
Salif KA