Le leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS)/les Guelwaars a dénoncé « la grande ignorance et la mauvaise foi sans limite » d’Antoine DIOME et ses services qui lui refusent la reconnaissance de son parti politique.
En effet, selon Dr Babacar DIOP, qui était face à la presse, le ministère de l’Intérieur lui reproche d’avoir utilisé le mot Guelwaars qui renvoie à une ethnie alors que la Constitution ne le permet pas. Ce qu’il conteste vigoureusement. Pour le professeur de philosophie, ce mot « vient du terme Malinké Guawarou qui signifie au sens propre guerrier de la bataille, fauve de la bataille. Au sens figuré, seigneur de la paix ».
« Nous avons introduit auprès du ministère de l’Intérieur, depuis plusieurs mois, une demande de reconnaissance officielle de notre parti. Tout le dossier a été fait et bien fait. Toutes les enquêtes aussi ont été bouclées depuis plusieurs mois. Mais le ministère de l’Intérieur hésite depuis plusieurs mois à délivrer de récépissé, sur des bases arbitraires, fallacieuses mai surtout puériles parce que monsieur Antoine DIOME se cache derrière ses services pour nous dire qu’un parti politique ne peut pas se créer sur une base identitaire », lance-t-il. Avant d’ajouter : « Je suis un universitaire. Nous avons travaillé avec des ethnologues, des historiens, des philosophes, des communicateurs traditionnels. Les Diawarous étaient un groupe de guerriers et non un groupe ethnique », soutient-il.
Pour faire entendre raison les autorités, Babacar DIOP et ses camarades disent qu’ils vont engager une bataille politique, culturelle et judiciaire.
« Cette bataille sera culturelle parce que c’est une bataille pour la protection et la valorisation de notre patrimoine culturel (…), politique parce que nous irons à la rencontre de tous les partis politiques, des organisations qui luttent pour des droits de l’homme, (…) judiciaire parce que nous avons déjà saisi nos avocats qui travaillent sur le dossier et dans les prochains jours vont déposer devant la chambre administrative de la Cour suprême un recours pour excès de pouvoir », annonce-t-il.
WALFNet