La plateforme politique Noo Lank qui dit suivre avec attention les développements de l’affaire SONKO-Adja SARR, a affirmé, dans une déclaration rendue publique, être fermement opposée à toute tentative de liquider un adversaire politique par le prétexte d’une accusation dont la plupart des hommes pourraient être victimes, sans avoir besoin de fréquenter un salon de massage.
Ainsi, parlant d’une éventuelle levée de l’immunité parlementaire, du leader du PASTEF, la plateforme «invite l’Assemblée nationale à ne pas faire de la levée de l’immunité parlementaire de l’honorable député Ousmane SONKO une opération de livraison d’un adversaire politique à la vindicte de Macky Sall et ses sbires de la justice». «Le ou les actes de viol doivent être prouvés à l’Assemblée pour établir la réalité du crime avant d’autoriser la poursuite de la personne accusée, quelle que soit la nature de leurs relations personnelles. La protection d’un député contre de telles accusations ne devrait pas dépendre de son camp politique, ni ouvrir la voie à une nouvelle pratique ou jurisprudence qui pourrait être utilisée comme une nouvelle forme expéditive de liquidation politique par assassinat d’image», soutiennent les leaders de Noo Lank.
Les activistes n’ont pas terminé sans s’en prendre aux enquêteurs de la Section de recherches. Ils indiquent condamner«l’attitude irresponsable du commandant de la gendarmerie qui a essayé, sous les ordres inhumains du procureur de la République, de séparer la dame Ndèye Khady NDIAYE de son nourrisson prématuré».
Mamadou GACKO