La mission de médiation envoyée à Bamako par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) est repartie du Mali bredouille.
En effet, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui recommande la nomination « de toute urgence d’un gouvernement d’union nationale, sur la base du consensus », dont 50% des membres seront issus de la coalition au pouvoir, 30% de l’opposition et 20% de la société civile, n’a pas convaincu le M5-RFP.
Sur le terrain, le départ des émissaires de la CEDEAO est accompagné par des liesses populaires aux relents de manifestations à Bamako.
A Tombouctou, ce sont les services de l’État qui sont fermés, dans le cadre de la désobéissance civile lancée par les opposants. Selon le M5-Rfp Tombouctou, les bâtiments publics ne seront rouverts qu’après la démission du président Ibrahima Boubacar KEITA.
WALFNet