Le problème est qu’Emmanuel Macron souffre d’une très faible cote de popularité en France, 26%, et d’un taux de chômage à près de 10%” ou encore “MAKE FRANCE GREAT AGAIN” (rendre à la France sa grandeur, ndlr).
C’est ce que l’on pouvait lire sur le compte Twitter de Donald Trump le 13 novembre, deux jours seulement après son déplacement en France à l’occasion du centenaire de l’armistice de la Première guerre mondiale.
Des tweets très agressifs visant sans détour Emmanuel Macron. Interrogé à ce sujet au 20 heures de TF1, le chef de l’État a d’abord affirmé qu’il ne souhaitait pas répondre, pointant du doigt “une politique à l’américaine”, avant d’affirmer : “Entre alliés on se doit le respect”.
Le président de la République, qui s’exprimait depuis le porte-avions Charles de Gaulle, au large de Toulon, a ensuite rappelé le passif entre les deux pays. “Quand les États-Unis ont voulu être indépendants, la France était là. Quand la France a été attaquée, les États-Unis étaient là, avec des dizaines de milliers de jeunes américains morts sur nos terres”, a-t-il ajouté en faisant allusion aux deux guerres mondiales.
“À chaque grand moment de notre histoire, nous avons été des alliés”, a-t-il martelé. “Mais être alliés ce n’est pas être le vassal”, a-t-il poursuivi réaffirmant son projet d’armée européenne contre lequel Donald Trump s’est élevé.
Rtl