Deux rebelles appartenant à des bandes armées ont été fait prisonniers et mis à la disposition de la gendarmerie, a appris dimanche l’APS d’une source militaire qui renseigne que des “munitions ont été saisies et trois champs de chanvre détruits lors de la conquête de la base rebelle du village d’Ahega”.
“Au cours de la conquête de la base rebelle de Ahega, deux rebelles ont été faits prisonniers et mis à la disposition de la gendarmerie. Les militaires ont également détruit trois champs de chanvre indien et saisi des armes de guerre et de munitions”, a souligné un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques de l’Armée (DIRPA) transmis à l’APS.
Un militaire de l’Armée nationale a été tué, un autre blessé suite à des opérations de ratissage et de sécurisation qui visent à “mettre fin aux exactions répétées de bandes armées et des activités criminelles des rebelles”.
Mais selon la DIRPA l’Armée nationale “poursuivra avec détermination les opérations de sécurisation aussi longtemps que nécessaire afin de garantir la libre circulation des personnes et la préservation de leurs biens”.
Selon la même source, ces opérations visent à “neutraliser les rebelles, à démanteler les bases et zones de transit supposées ou réelles et à lutter contre les trafics illicites de chanvre indien et de bois dans la forêt classée des Bayottes”.
Des hommes armés non identifiés ont tué 14 bûcherons et ont blessé 6 six autres, le 6 janvier dernier dans la forêt classée de Boffa-Bayotte. Les victimes avaient été forcées à se coucher par terre avant d’être froidement fusillées.
24 personnes avaient été placées sous mandat de dépôt, par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), qui a dans le même temps libéré six autres personnes contre lesquelles la gendarmerie n’a retenu aucune charge.
Elles sont poursuivies pour plusieurs chefs d’inculpation dont “Association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel et détention d’armes à feu sans autorisation”, ‘’vol en réunion’’.
La semaine dernière 16 personnes ont été transférées dans des maisons et correction de Dakar, les huit autres personnes présumées auteurs du massacre de Boffa sont toujours maintenues à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor.
APS