Le président de l’Assemblée nationale n’entend pas être un obstacle au jugement de Khalifa SALL.
Alors qu’il est interpellé par le procureur de la République qui lui demande de lever l’immunité parlementaire du député Khalifa SALL, le coordonnateur du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), rappelle lui avoir adressé une lettre en date du 13 octobre 2017. Dans la correspondance, le PUR a demandé à Moustapha NIASSE de mettre en place une Commission ad hoc pour mettre définitivement un terme aux poursuites engagées contre le Khalifa SALL.
« L’Assemblée est doublement interpellée parce que c’est un des leurs qui est poursuivi malgré son statut de député. Et en tant qu’institution votant les textes, elle doit être la première à les respecter… Monsieur le Président, nous ne pouvons pas attendre que ce cas soit pris en charge par les populations, ou par des assemblées ou juridictions extérieures. Nous devons aussi prendre nos responsabilités comme le pouvoir exécutif, et judiciaire en mettant en procédure d’urgence, une commission ad hoc pour mettre fin à cette affaire qui est une première dans ce pays » avaient notamment écrit El Hadji Issa SALL et ses camarades de parti au président de l’Assemblée nationale.
Seulement, jusqu’à ce que Serigne Bassirou GUEYE entre en action, il n’a nullement été question de cette lettre que le destinataire a passée sous silence. Maintenant qu’il est interpellé par le procureur de la République, Moustapha NIASSE va devoir s’activer.
WALFNet