Barthélémy DIAS a réagi après la levée de son immunité parlementaire. Le maire de Mermoz Sacré-Cœur a déploré le «caractère politique » de cette affaire et a tenu à avertir les tenants du pouvoir. «Je considère que la seule chose qui soit déplorable dans toute cette affaire, c’est qu’à la veille des élections locales de 2014 que j’ai décidé de ne pas faire avec Benno Bokk Yakkar, et que je suis parti à l’encontre du souhait de la direction de mon parti que j’ai décidé de soutenir le maire de Dakar Khalifa SALL dans la coalition Taxawu Dakar, qu’on a décidé de me traduire en justice», observe-t-il. Poursuivant le responsable socialiste ajoute : «Dans un premier temps on voulait faire croire à la population de Mermoz Sacré-Cœur que je ne devais pas être réélu. Parce que j’étais un criminel, j’étais soit disant protégé. Et par la grâce de Dieu nous avons gagné les élections de 2014. Et aujourd’hui que je prône l’indépendance de mon parti, parce que je considère que l’espoir qui a été porté par tout un peuple pour une deuxième alternance a été trahi».
Mais DIAS-fils se dit déterminé à prouver son innocence dans ce dossier qu’il considère comme une épée de Damoclès que l’Etat veut suspendre au-dessus de sa tête. «Aujourd’hui, on décide de me traduire en justice sans même respecter la procédure de levée de mon immunité parlementaire. C’est pour confirmer que je fais l’objet d’un acharnement politique, un complot politique, ça ne passera pas parce que je ne fais pas partie de ces hommes qu’on ne peut piétiner…», lance l’édile de Mermoz Sacré-Cœur, qui donne rendez aux journalistes la veille du jour de son procès pour leur donner tous les éléments qui prouvent qu’il a été victime d’une attaque à main armée et commanditée par le défunt régime d’Abdoulaye WADE.