L’équipe de campagne de Donald Trump, candidat à l’investiture républicaine en vue de la présidentielle américaine, a annoncé vendredi 11 mars l’annulation d’un meeting à Chicago pour des « raisons de sécurité ». Celui-ci était prévu dans la soirée à l’université de l’Illinois.
« Après avoir rencontré les forces de l’ordre, [Donald Trump] a décidé que pour la sécurité des dizaines de milliers de personnes réunies dans et autour de la salle, le rassemblement de ce soir sera reporté à une autre date », a expliqué l’équipe du milliardaire dans un communiqué.
La tension montait avec des manifestants, présents sur place, dont beaucoup dénonçaient le racisme de l’homme d’affaires au nom du mouvement « Black lives matter ». L’annonce de l’annulation a été accueillie par des cris de joie.
32 arrestations
Plus tôt dans la journée, le magnat de l’immobilier avait été interrompu à de multiples reprises lors d’une réunion à St. Louis, dans le Missouri. Trente-deux personnes ont été interpellées, selon la police de la ville, dont 28 à l’intérieur de la salle d’opéra où se tenait cette dernière. Toutes sauf cinq ont été relâchées sur place.
La plupart des meetings de Donald Trump sont désormais le théâtre d’incidents. Ces scènes font partie intégrante de ses discours qui, tour à tour, s’amuse, raille et houspille les perturbateurs.
Interrogé sur l’arrestation d’une homme blanc de 78 ans, accusé d’avoir frappé au visage un protestataire noir lors d’une de ses réunions de campagne, le républicain a déclaré, lors d’un débat télévisé entre candidats à la primaire du Grand Old Party, qu’il ne tolérait pas la violence tout en disant que certains manifestants étaient de « mauvais bougres ».
Le Monde