La radio communautaire de Rufisque, Jokko Fm, est loin de quitter l’actualité médiatique sénégalaise. En effet, après la bataille de la paternité entre l’homme politique Abdourahmane Diouf, porte-parole de Rewmi et Boubacar Khalil Ndiaye, c’est au tour des journalistes d’engager une bataille avec leur patron. La raison de leur courroux. Les professionnels de l’information et de la communication accusent leur boss d’avoir fermé injustement le micro, suivi de menaces de licenciement.
«Depuis deux mois, la radio communautaire Jokko Fm subit une situation de crise sans commune mesure», déclare le porte-parole des journalistes, Amadou Bayel Sow. A en croire le rédacteur en chef de la radio, ce qui se passe n’est ni plus ni moins qu’un «règlement de compte qui ne dit pas son nom parce qu’il accuse les journalistes d’être des pro-Abdourahmane Diouf qui a eu à gérer la radio pendant deux mois». Des accusations que le patron de la boîte botte en touche et parle de situation provisoire. Les travailleurs de la radio ne comptent pas se laisser faire, ils sont en train de dérouler un plan d’action qui en est à sa première phase. Et selon, eux tout dépendra de la suite que donnera leur directeur à la conférence de presse.