Le système énergétique au niveau de l’espace Cedeao continue de subir de plein fouet les contrecoups des défis interdépendants de l’accès à l’énergie et de l’adaptation au changement climatique.
Et dans l’espoir d’arriver à des résultats probants, une nouvelle politique appelée bioénergie est mise en place par le Centre régional pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (Cereec). «L’essentiel de l’énergie qui est utilisé au niveau de la cuisson au Sénégal, c’est l’utilisation des énergies fossiles de la biomasse avec toutes les conséquences qu’il y a au niveau de l’environnement, de la santé des populations, essentiellement des femmes qui sont aussi une frange très vulnérable», a fait savoir Mor Mbaye, le directeur Cabinet du ministre de l’Energie. «Cela a beaucoup d’impacts négatifs sur la santé et l’environnement. Hormis la dévastation des forêts, il y a également la dimension économique de cette question qui pose énormément de problème. L’idée aujourd’hui c’est d’inverser la tendance et d’apporter un autre type d’énergie qui est appelé bioénergie qui permettrait de faire face aux nombreux problèmes», a-t-il dit.