Mohamed Ayib DAFFE, le président du groupe parlementaire Pastef, a garanti lundi que le gouvernement avait mis en place les actions appropriées pour empêcher que la modification de la loi instaurant une taxe sur l’accès ou l’usage du réseau des télécommunications publiques (RUTEL) n’entraîne des « charges supplémentaires » pour l’usager.
Il est aussi demandé aux députés d’examiner cette loi en procédure d’urgence lors de la seconde session extraordinaire de l’Assemblée nationale pour l’année 2025, rapporte l’APS.
« Nous sommes convaincus que le gouvernement a pris toutes les mesures pour qu’il n’y ait pas de charges supplémentaires sur les consommateurs », a-t-il dit.
Le parlementaire a défendu que le Plan de redressement économique et social (PRES) concocté par le gouvernement n’a pas pour objectif « d’alourdir le budget du consommateur ».
Au sujet de la crainte que la nouvelle législation n’entraîne des coûts supplémentaires pour les consommateurs, Mohamed Ayib DAFFE a affirmé que le gouvernement, auteur du projet de loi, « saura apporter des arguments convaincants » pour apaiser les sceptiques et justifier « le bien-fondé» de son initiative.
D’après le président du groupe parlementaire Pastef, Cheikh Diba, le ministre des Finances et du Budget, est « le mieux placé pour donner des explications » sur ce projet de loi.
Rémi SOUSSO