La décision de l’ancien président américain Donald TRUMP de suspendre les programmes de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a des conséquences dramatiques pour les populations déplacées en Casamance.
Selon Ousmane SANDENG, maire de Boutoupa-camaracounda, environ 300 familles vulnérables, récemment revenues dans leur région d’origine, risquent de se retrouver sans abri.
Lors d’un comité régional de pilotage consacré au plan spécial 2024-2025 pour le retour des déplacés, M. SANDENG a exprimé ses inquiétudes quant à l’impact de cette suspension sur les projets d’accompagnement en cours.
Parmi les initiatives touchées, le programme « Shelter for Life » avait pour objectif de fournir un soutien essentiel à ces familles, leur permettant d’accéder à des logements décents après des années d’errance.
« La suspension des programmes d’accompagnement de l’USAID n’arrange pas les populations déplacées de retour en Casamance. Ces 300 familles comptaient beaucoup sur ce programme des États-Unis pour espérer avoir des abris. Elles ne verront sans doute pas leurs habitations couvertes. Pire, elles risquent de s’effondrer», a alerté le maire.
Les familles concernées, qui ont fait le choix courageux de retourner dans leur terroir cette année, se retrouvent désormais dans une situation précaire.
Leurs espoirs de reconstruire leur vie et de retrouver une certaine stabilité sont menacés par l’absence de soutien international, a notamment souligné le maire.
Liboire SAGNA