Tout comme le groupe Walfadjri et Avenir Communication dont leurs comptes bancaires ont été bloqués, le Groupe Futurs Médias n’a pas échappé au fisc.
Selon le directeur général du groupe de presse, son entreprise vit des difficultés financières comme toutes les entreprises de presse. Cependant, ajoute Birane NDOUR, «dans un pays qui se gère avec les recettes fiscales et douanières, il est normal que les gens s’acquittent de leurs impôts. Mais, cela ne doit pas être une fiscalité punitive».
«Les gens taxent souvent GFM comme étant un groupe qui ne s’acquitte pas de ses impôts. Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s’acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts. Le bon discours serait : ‘GFM doit de l’argent au Fisc’, comme presque toutes les entreprises et je pense que c’est normal. Les comptes de GFM ont été bloqués depuis des semaines, mais on a préféré rester dignes dans cette dure épreuve parce que nous avons l’habitude des Avis à tiers détenteur (ARD)», déclare-t-il.
Pour lui, l’Etat du Sénégal doit être plus flexible avec les entreprises de presse qui sont dans l’agonie alors qu’ils doivent payer trois sortes d’impôts: le Versement de la Retenue à la Source (VRS), la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et le Bordereau de Retenue à la Source (BRS).
Khadija NDIAYE